Des représentants des ministères et particulièrement celui de l’urbanisme et de l’habitat ainsi que des acteurs de la société civile ont validé les profils urbains de Lomé, Sokodé, Cinkassé et du profil urbain national lors d’une rencontre tenue le 23 octobre à Lomé. Il s’agissait de finaliser le Programme Participatif d’Amélioration des Bidonvilles (PPAB). Ceci ne représente que la première phase d’un programme qui consistera à contribuer à réduire de moitié le nombre de personnes vivant dans des bidonvilles d’ici 2020 puis à renforcer les institutions locales, centrales et régionales, ainsi que les principales parties prenantes.
Ce programme financé par l’Union européenne a pour finalité d’améliorer les conditions de vie dans les bidonvilles et l’aménagement urbain à travers l’utilisation de méthodes de gestion et des principes de la bonne gouvernance. Les deux prochaines phases de ce PPAB consisteront en l’élaboration d’un plan d’action et la mise en œuvre des projets.
La première phase comme dit a consisté à identifier des parties prenantes au niveau des villes pilotes, Lomé, Sokodé et Cinkassé, faire leur cartographie et conduire des séances de formations et de sensibilisation. Après cela, le diagnostic participatif des villes pilotes a conduit à l’élaboration de leur profil urbain.
Le phénomène de bidonvilles s’accompagne souvent de la paupérisation d’une importante couche de la population. Au Togo, plus de 60% de la population vivent dans des logements non décents.
L’existence de ce projet est une anticipation à ce mouvement qui consiste à viabiliser les nouveaux quartiers dotés d’infrastructures d’assainissement adéquat telles les latrines, logements sociaux équipés d’adduction d’eau potable et l’électricité. Les profils urbains doivent aider à mieux planifier l’évolution des villes.
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