Il se tient à Lomé sous l’initiative du Bureau de la Stratégie Internationale des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UN-ISDR) et du PNUD, le troisième atelier sous-régional sur la planification des investissements publics sensibles aux risques de catastrophes.
Une vingtaine de délégués du Niger, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Mali et du Togo prennent part à ces assises dans le souci de compléter l’évaluation des risques d’inondation et de richesse et de renforcer les capacités sur la méthodologie de modélisation des risques. Ils développeront des bases de données nationales liées aux pertes en cas de catastrophe et sur l’évaluation analytique des risques de catastrophe. Il sera question d’évaluer les investissements existants en adaptation aux changements climatiques, puis de partager les connaissances et informations générées au cours des trois premières activités.
Les bases de données développées constitueront pour les pays un outil performant de planification des investissements publics et interventions dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques et à la réduction des risques de catastrophes.
L’on déplore les inondations qui ont causé en 2010, 82767 sinistrés, 7744 hectares de cultures dévastées, 3947 maisons d’habitation inondées, tout évalué à 17 milliards de FCFA. Les besoins de reconstruction se chiffrent aujourd’hui à 20 milliards de FCFA. Le Togo, quant à lui, a mis en place des instruments de planification et des mécanismes opérationnels pour corriger ces fléaux.
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