Les berges de la rivière Zio sont très fertiles. Les communautés environnantes envisagent de planter du bambou aux environs de la préfecture de Kpélé à 30km au nord de Kpalimé. La Banque Mondiale concède à une doléance dans ce sens à travers le Groupe d’Appui pour un Développement Intégré et Solidaire (GADIS) qui projette de restaurer le couvert végétal et les berges de la rivière Zio sur une longueur de 10 km au cours des deux prochaines années. Le projet emploiera 300 personnes dont essentiellement la main d’œuvre féminine. Il agira pour planter du bambou de part et d’autre du lit sur 25 m de chaque côté.
La disparition du couvert végétal accélère l’érosion des berges sur le fleuve Zio, il favorise les inondations des champs et les habitations riveraines ainsi que la pollution des eaux et la destruction de la vie aquatique. Aux environs de la source dans la préfecture de Kpélé,la rivière Zio ne donne plus les ressources aquatiques d’antan, ni la protection des cultures et la sécurité des eaux qu’elle draine d’où l nécessité d’envisager des réformes environnementales pour un développement durable.
Le projet est réfléchi dans sa dimension environnementale et les aspects sociaux-économiques. La mise en terre de plants de bambous à vulgaris et Oxytenanthera abyssinica le long de la rivière Zio permettra de réduire les risques liés aux inondations récurrentes et garantira la vie de ce cours d’eau, reconnaît-on. Il s’agit de recouvrir les berges dégradées de la rivière Zio de bambou, une espèce ayant les propriétés de rétention du sol, de barrière végétative et de filtration des polluants drainés par les eaux de ruissellement et le vent.
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