Réduire la mortalité néonatale par la qualité des prestations sanitaires

Le ministère de la Santé et la Société Togolaise de Pédiatrie (SOTOPED) organisent (du 21 au 24 juillet à Kpalimé) à l’intention d’une centaine d’accoucheuses auxiliaires d’Etat, de sages-femmes d’Etat et de médecins des six régions sanitaires du Togo un atelier autour de l’administration de soins essentiels de base aux nouveau-nés et à leur prise en charge.

L’atelier tient à renforcer les accoucheuses, sages femmes et médecins des formations sanitaires en prestations de leur ressort et à améliorer la prise en charge des nouveau-nés afin d’apporter leurs contributions à la réduction de la mortalité néonatale au Togo.

Les participants abordent la situation de la santé néonatale au Togo, la prévention des infections et de l’hypothermie, les soins spécifiques destinés aux nouveau-nés malades ou de faible poids à la naissance, l’asphyxie, les soins aux nouveau-nés de mères atteintes de maladies spécifiques (hépatite B, la tuberculose, la syphilis, le VIH/SIDA et la toxoplasmose) mais également la communication interpersonnelle en santé néonatale.

Au Togo, la dernière enquête démographique et de santé de 2013 a montré que 27 nouveau-nés sur 1000 naissances meurent d’affections diverses dont la prématurité, les infections bactériennes graves et l’asphyxie. Près de 49 enfants sur 1000 naissances meurent durant leur première année de vie de maladies évitables telles le paludisme grave, les infections bactériennes graves et les maladies diarrhéiques graves sur fond de dénutrition. Ces taux de mortalité élevés sont dus à une insuffisance de l’offre de soins de qualité pour la prise en charge des nouveau-nés et des nourrissons.
Il a été lancé depuis 2010 une Campagne d’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA) et plusieurs interventions ont été réalisées en vue d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant à savoir le renforcement du système de santé, la mise en œuvre des mesures de prévention des maladies infectieuses meurtrières de la petite enfance et le renforcement de capacités du personnel soignant.
Le Temps/Atop