Le Centre de Recherche et d’Essai des Modèles d’Autopromotion (CREMA) a échangé la semaine écoulée avec une trentaine de responsables des services techniques, des organismes internationaux, des ONG et des producteurs sur la thématique de la sécurité alimentaire et la gestion durable de l’environnement.
Ces échanges ont permis au CREMA de partager ses expériences sur les pratiques agro-écologiques avec les participants et d’identifier des pistes d’enrichissement et d’amélioration de sa stratégie.
Le coordonnateur de l’ONG CREMA, Sido Agblessessi a justifié la tenue de ladite rencontre par le fait que la majorité des producteurs utilisent divers types d’engrais organiques et chimiques pour fertiliser les sols en vue de répondre aux besoins sans cesse croissants de la population.
En réalité, l’utilisation des engrais chimiques rend non seulement les terres dépendantes, mais aussi les appauvrit, selon les spécialistes et donc CREMA, en collaboration avec les producteurs bénéficiaires, ont opté pour l’utilisation d’un panel de pratiques agro-écologiques pour améliorer la fertilité des sols en particulier l’agroforesterie avec les plants fertilitaires dont les Samanea samane, Albizia chevalerie, Albizia lebec, Moringa Olifeira, l’utilisation du fumier et l’utilisation des semences améliorées de maïs entre autres. CREMA mise beaucoup sur le compost, octroie du crédit aux producteurs pour entreprendre l’élevage de caprins afin d’utiliser les déjections comme fumier.
Il revient à chaque producteur, en fonction de ses capacités financières, sa disposition foncière et de sa disponibilité en main d’œuvre, d’opter pour l’utilisation d’une stratégie ou d’une combinaison de stratégies. En plus la question de la fertilité des sols ne saurait être traitée indépendamment de celle de la sécurité foncière car fertiliser durablement un sol, constitue un investissement à long terme qui nécessite une garantie et une sécurité pour le producteur.
Créé en décembre 1999, le Centre qui est une structure d’appui conseils aux organisations paysannes et des communautés rurales, intervient dans 20 villages des préfectures du Zio, de Vo, de Yoto et des Lacs à raison de 5 par préfecture.
Le Temps/Atop
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