L’employabilité, la « prochaine étape » pour les jeunes ouest africains

En prélude à un débat général autour de la question « quel avenir pour la jeunesse ouest-africaine », trente cinq participants venus des pays de l’Afrique occidentale échangent depuis ce lundi 20 octobre à Ouagadougou sur « l’éducation, l’emploi, l’innovation » avec la Fondation Konrad Adenauer au cours d’un atelier sous-régional qui durera jusqu’au 23 courant.
C’est un rendez-vous qui « invite les jeunes ouest africains à s’exprimer et échanger sur les questions essentielles de l’avenir », lit-on sur le site de cette fondation allemande. A Ouagadougou, au Burkina Faso, c’est le troisième rendez-vous, appelé « La Prochaine Etape » qui réunit la jeunesse ouest africaine du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Togo pour discuter et essayer de trouver des solutions aux sujets actuels et politiques identifiés par ces jeunes eux-mêmes. L’occasion est belle pour parler de l’éducation, la gouvernance, le développement et l’intégration régionale. De part son caractère itinérant et sur les thématiques retenues, les expériences nationales feront l’objet de causeries et de discussions au cours du rendez-vous afin d’envisager partager de nouveaux outils avec ces jeunes acteurs de la société civile, futurs animateurs de la vie publique et politique.
La prochaine étape est un label de la Fondation Konrad Adenauer qui a déjà abordé les partages sur les enjeux de l’éducation mais se penchera, pendant les trois jours sur le système d’éducation francophone sous l’angle des objectifs du Millénaire pour le Développement après 2015 c’est-à-dire le défi de l’employabilité des jeunes aujourd’hui où les technologies et les innovations sont des opportunités qui envahissent heureusement le marché. La rencontre de Ran Hotel Somketa de Ouaga, qui intervient après celles de Lomé et d’Abidjan, doit ouvrir les esprits sur les opportunités digitales du monde et dans lesquelles les jeunes doivent s’impliquer pour actualiser leurs réussites