La ville de Tabligbo va se débarrasser de ses ordures ménagères

La municipalité de Tabligbo initie de gérer les déchets solides de la localité au profit des ménages de la ville et de ses environs à travers le Projet de Gestion des Déchets solides Ménagères (PGDM). Le projet rime avec la volonté de promouvoir la salubrité publique dans cette commune de plein exercice.
Le salut financier est venu de l’ambassade de France qui accepte débourser onze millions de francs CFA pour amortir les quinze millions prévus par le budget. La commune bouclera l’ensemble du budget dans la recherche et l’aménagement de l’emplacement pour la décharge finale des ordures issues du ramassage. Initiative saluée et salutaire car elle intervient au moment où toutes les villes du Togo s’engagent à se débarrasser de leurs ordures devenues envahissantes et encombrantes, poches de maladies épidémiques et épidémiologiques. D’ores et déjà il est acquis avec les financements obtenus de l’ambassade de France 315 poubelles, deux pousse-pousse. motorisés, des paires de bottes, des gangs, des tonneaux, des houes et des coupe-coupe en vue du démarrage des travaux d’assainissement préalables.
Déjà que Tabligbo est dominée par les herbes et des espaces ruraux et culturaux anarchiques et les effets des déchets rejetés par l’exploitation du phosphate dans la région, donc des ordures de tous genres, la ville n’a toujours pas su profiter de ses nombreuses subventions obtenues des partenaires pour envisager entreprendre l’aménagement de sa commune. Les sociétés transformatrices de la préfecture (phosphates, clinker, cimenteries) participent depuis plusieurs années à hauteur de plusieurs dizaines de millions de CFA annuellement au développement des délégations spéciales de la préfecture et de la commune. La question d’une bonne gestion profitable pour tous est mise à l’ordre du jour dans ce nouveau financement. Pour une bonne gestion de la collecte et des abonnements, la ville a été subdivisée en quatre zones sous la supervision d’une équipe de spécialistes. Une police environnementale a été créée composée de techniciens du génie sanitaire et de l’environnement pour traquer les partisans des dépotoirs sauvages. Les comités de développement ont été également responsabilisés pour sensibiliser au préalable la population sur l’importance du projet.

ORDURES
A l’horizon de ce projet, en plus de l’observance par les populations des règles d’hygiène pour maintenir un environnement propre, c’est de pouvoir convaincre à de meilleurs actes civiques dans les comportements quotidiens aussi bien de la part des citoyens qu’une bonne gouvernance soit observée dans la gestion de ce projet pour garantir de nouveaux emplois pérennes pour les fils de la région.


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Colombo Kpakpabia est Directeur de publication du journal Le Temps. Il capitalise plus de 25 ans d'expérience dans la presse écrite et audiovisuelle. Colombo axe son travail sur la recherche et l'efficacité. Contact Email: [email protected]

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