Ce n’est pas trop tôt et le président nigérian dans cette affaire a montré le visage d’un piteux dirigeant. Les parents exigeaient depuis des mois de rencontrer Goodluck Jonathan. Il a fallu que la demande soit formulée par Malala Yousafzai, l’activiste pakistanaise pour que le président y accède. Malala a 17 ans et milite pour l’éducation des jeunes filles dans le monde, après avoir échappé à une tentative d’assassinat des talibans.
Finalement la rencontre a eu lieu. Un porte-parole a affirmé qu’il y avait 177 personnes de la délégation à la réunion. Une cinquantaine des filles qui ont réussi à s’échapper dans les premiers jours suivant l’enlèvement ont fait partie de la délégation.
Boko Haram sévit depuis 2009 au nord du Nigéria où il multiplie des attaques terroristes. L’organisation a attiré l’attention de la communauté internationale après avoir enlevé 276 lucéennes, majoritairement chrétiennes, le 14 avril dernier dans une école de Chibok, dans l’État de Borno. Boko Haram, qui avait menacé de vendre les écolières comme esclaves ou de les convertir à l’islam et de les marier de force, veut y instaurer un État islamiste et faire appliquer la charia.
K. Agboglati
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