Cinéma : « LIDAO » ou l’espoir du réalisateur togolais devant le grand public

En 19 minutes ce court métrage raconte l’histoire d’une famille pauvre. Le père de famille, Ousmane, acteur principal a mis son espoir en son fils ainé Koffi qui, malheureusement le déçoit, puisque jusqu’ à l’âge de 32 ans, il vit toujours dans la maison familiale, et pris en charge par son père. Un matin, Koffi annonce à son père qu’il subviendra désormais aux besoins de la famille et de surcroit, déménage pour sa propre maison. Ce brusque changement de Koffi résulte d’un accord avec un riche qui lui propose la main de sa fille enceinte, contre une vie aisée. Contre toute attente, l’accouchement de sa femme devient compliqué et sentant la mort frappée à sa porte, elle avoua à son mari que la grossesse est la conséquence d’un inceste. Koffi décide alors de profiter davantage de cette situation suite au décès de sa femme pour escroquer davantage son beau-père qui passe par tous les moyens pour agresser son gendre et le dépouiller de tous ses biens. Ousmane ayant perdu toute confiance en son fils ainé revenu à sa charge refonde son espoir en son benjamin (LIDAO), en Kabyè (espoir)
Au-delà de la simple narration de l’histoire, le réalisateur Jean Etonam Ahonto entend à travers ce scénario, sensibiliser le public sur le phénomène de l’inceste (union iollicite entre parents à un degré dont le mariage est interdit) qui, dit-on, prend de l’ampleur au Togo. C’et aussi l’occasion de rappeler aux jeunes l’importance des vertus liées à l’intégrité personnelle, la responsabilité et l’honnêteté.
Le réalisateur a, à son actif, trois autres courts métrages dont ‘’Sans Influence’’, ‘’Fleur 22’’ et ‘’Emblématique Blanche’’ et série plus longue intitulée « Vie de Famille ».