Les acteurs du tourisme des régions du Togo ont été informés sur la mise en œuvre très prochainement du Programme Régional communautaire de Développement du Tourisme (PRDTOUR). Ce programme vise à faire de l’espace UEMOA, un marché touristique régional intégré, attractif, accessible, offrant des produits touristiques diversifiés, de qualités, visibles et compétitifs.
Ces sensibilisations permettront d’amener les acteurs qui évoluent dans le secteur du tourisme à prendre connaissance du PRDTOUR qui exige de leur part de meilleures prestations afin qu’ils puissent être concurrentiels sur le terrain. Les promoteurs du département de tourisme soutiennent que le PRDTOUR est un instrument de mise en œuvre de la Politique Commune du Tourisme au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) destiné à impulser une dynamique communautaire pour faire de cet espace un pôle majeur de développement touristique.
Hôteliers, restaurateurs, agents de voyage, guides touristiques, etc…ont été entretenus par la cellule de coordination de ce programme et ont été invités à contribuer, de manière qualitative à l’amélioration et au relèvement du potentiel touristique togolais aujourd’hui négligé. Il existe un immense potentiel touristique au Togo mais celui-ci n’est pas entretenu.
Le Département du tourisme est géré par un Directeur de cabinet qui apparemment navigue à vue parce qu’il n’a pas les clefs des décisions majeures. Le Ministère du tourisme n’a pas un nouveau titulaire depuis les législatives de juillet 2013. Cela fait presque un an que le gouvernement propose de transformer ce département en un office afin de le rendre plus autonome et rentable. Les destinations touristiques aux coins du Togo sont délabrées, celles qui résistent encore sont gérées par des amateurs. Le programme-ci opte pour des solutions qui risquent de ne pas résister au temps ou qui manqueront à long terme d’investissements nécessaires pour faire aboutir les besoins réels relatifs à l’aménagement des sites touristiques du pays, le renforcement des infrastructures de base et principalement le secteur routier, l’investissement et le développement de l’offre de formation dans le secteur.
KPAKPABIA
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