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Mondial 2014: La fête du foot au Brésil commence demain

Brésil-Croatie, l’affiche à l’ouverture de la coupe du monde de la Fifa, Brésil 2014 promet des étincelles. Le Brésil pays organisateur est considéré comme l’un des favoris au titre. Fifa.com a analysé les chances du pays de Pélé et de Thaigo Silva.Brazil team

A domicile, le Brésil apparaît comme le grand favori du Mondial-2014 qui débute jeudi. Mais l’Espagne, tenante du titre, est elle aussi une candidate naturelle au titre, alors que derrière, l’Allemagne et l’Argentine de Messi mènent la troupe des outsiders.

En embuscade, quelques équipes comme le Portugal ou la Belgique sont elles prêtes à créer une énorme surprise.

Les favoris
Brésil-Espagne, c’était en 2013 la finale de la dernière Coupe des Confédérations, répétition à échelle réduite de la Coupe du monde. Cela pourrait aussi être celle du Mondial, le 13 juillet au Maracana, tant les deux équipes semblent encore un cran au-dessus de la concurrence.

La confrontation pourrait même avoir lieu plus vite que prévu si Roja ou Seleçao connaissait un accroc lors de la phase de poules. En effet, les groupes A (celui du Brésil) et B (celui de l’Espagne), se croisent dès les 8e de finale. Attention à celui qui aurait la mauvaise idée de finir 2e !

Pour son Mondial, le Brésil n’a pas le droit à l’erreur. Un nouvel échec à domicile, comme en 1950, serait un nouveau drame. Le capitaine Thiago Silva, Neymar et les autres le savent.

Leur succès 3-0 l’an dernier à la coupe des Confédérations face à l’Espagne a montré que les Brésiliens étaient forts. Sans doute moins obsédée par le jogo bonito que certaines de ses devancières, la seleçao 2014 est solide mais pourrait se lézarder par le socle. Son gardien Julio Cesar, 34 ans, a en effet dû accepter un prêt à Toronto pour trouver du temps de jeu et semble fragile.

Le gardien de l’Espagne devrait être Iker Casillas, auteur en finale de la Ligue des champions d’une énorme erreur qui aurait pu coûter cher au Real Madrid.

Son état de forme, ainsi que celui de l’avant-centre Diego Costa, font partie des sujets d’interrogation pour le sélectionneur Vicente Del Bosque.

L’autre question porte sur un éventuel vieillissement du modèle espagnol, symbolisé par la saison moyenne de Xavi. Mais à l’Euro-2012, les Espagnols avaient aussi parfois semblé à court d’idées avant de détruire l’Italie en finale (4-0).

Les outsiders
Le premier outsider est peut-être l’Argentine de Messi. L’attaquant de Barcelone n’a pas réussi la meilleure saison de sa vie. Mais une saison mitigée pour lui, c’est 43 buts en 49 matches. Avec un tel phénomène et une belle armada offensive (Agüero, Di Maria, Higuain…), l’Albiceleste peut viser haut, malgré une défense moins sûre et un gardien suspect (Romero).

L’Allemagne de son côté tourne autour depuis un moment (demi-finale des Mondiaux 2006 et 2010, finale de l’Euro 2008, demi-finaliste en 2012) et sa formidable génération a les moyens d’atteindre une finale de grand tournoi. Son milieu de terrain (Schweinsteiger, Kroos, Khedira, Ozil…) est peut-être le plus riche du tournoi.

Finaliste du dernier Euro, l’Italie est une valeur sûre des grandes compétitions. Buffon et Pirlo s’approchent de la fin de carrière mais restent les patrons d’une Nazionale qui a des atouts avec Balotelli, Motta et une défense historiquement solide. Le forfait de Montolivo est tout de même un coup dur.

L’Uruguay enfin semblait avoir les moyens de faire au moins aussi bien que sa demi-finale de 2010 avec son impressionnant duo d’attaque Cavani-Suarez. Mais la blessure du joueur de Liverpool juste avant le Mondial rend la menace plus incertaine.

Les grosses cotes
Même avec leurs leaders offensifs Cristiano Ronaldo et Ribéry en pleine forme, le Portugal et la France n’auraient pas fait partie des premiers favoris. Avec un CR7 diminué et le forfait de Ribéry, les voir atteindre la finale voire le dernier carré serait une grande surprise et une vraie performance.

La Belgique et sa jeune génération emmenée par Eden Hazard ne manque pas de talent mais sans doute un peu d’expérience.

Finalistes en 2010, les Pays-Bas ont moins de certitudes cette année, avec un effectif rajeuni par Louis Van Gaal et un secteur défensif qui semble un peu juste à ce niveau.

Chez les Africains enfin, c’est sans doute la Côte d’Ivoire qui a les meilleures chances avec, pour une fois, un groupe accessible et pour patron un Yaya Touré qui est désormais l’un des meilleurs joueurs du monde tous postes confondus.


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