Le dialogue politique a bien débuté ce matin sous la houlette de Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, désigné facilitateur. Mais un incident sur l’identité de deux participants a donné lieu à de houleux débats qui se sont soldés par le retrait des deux intrus: le Professeur Wolou Komi, du Psr et Me Zeus Ajavon, président du CST, qui se sont présentés respectivement comme membres des délégations ADDI et ANC.
Une confusion sur la composition des délégations a empêché ce matin le déroulement normal des discussions politiques. Les délégations ANC et ADDI étaient composées ce matin de Me Zeus Ajavon, enseignant et président du CST, et l’universitaire Wolou et militant du PSR. Or ces derniers ne sont membres ni de l’ANC ni de l’ADDI, et sont considérés comme des intrus par les autres protagonistes. Les chefs des délégations ADDI et ANC affirment que les deux font partie de la délégation comme experts, le dialogue devant aborder des questions de constitutionnalité à l’ordre du jour ce matin.
Des débats houleux s’en sont suivis et les parties ont convenu de l’éjection des deux experts. Ils sont sortis de la salle à 12H14.
Les discussions viennent de reprendre à 14 heures. L’incident de ce matin a bloqué les travaux déjà caractérisés par une certaine lenteur. Selon le calendrier du dialogue, celui-ci devrait prendre fin le 31 mai.
La question de la présence des experts est inopportune. Par le passé, dans le cadre du CPDC, quand les sujets à l’ordre du jour requièrent l’éclairage d’experts, le bureau en fait la demande. Participent à ce dialogue uniquement les partis présents à l’Assemblée nationale: UNIR, ANC, Coalition Arc-en-ciel, ADDI, UFC.
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