Le ministère de l’Economie et des Finances organise du 19 au 21 mai à Lomé, un atelier de présentation du bilan de la mise en œuvre des reformes sur la période de 2010-2013 et de validation de la matrice unifiée des reformes actualisées pour la période 2014- 2016 dans les différents ministères et institutions de l’Etat.
Cette rencontre regroupe des autorités politiques, administratives et traditionnelles, ainsi que des acteurs de la société civile. Elle a pour objectif de présenter le bilan des quatre dernières années de mise en œuvre des réformes élaborées par les différents départements ministériels et institutions du pays, en vue d’apprécier les progrès réalisés et rechercher des solutions aux difficultés rencontrées. Il s’agit également d’analyser et de réorienter les reformes à programmer, proposées par les différents départements ministériels pour la période 2014-2016 dans le but d’accroître la richesse nationale du pays. Il ressort du bilan des quatre dernières années (2010-2013) que sur 710 mesures de reformes programmées, 433 ont été réalisées ou sont en cours de réalisation, soit un taux de progression de 61%. Ces reformes portent notamment sur l’assainissement des finances publiques, la mise en place des organes de contrôles comme la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances, les réformes des marchés publics et l’avant-projet de la loi foncier. Elles concernent aussi la restructuration des entreprises publiques et du secteur financier, la promotion du secteur privé, l’élaboration des textes relatifs à la décentralisation, le renforcement des capacités institutionnelles ainsi que l’élaboration des politiques et des budgets programmes.
Le secrétaire permanent, chargé des réformes au ministère de l’Economie et des Finances, Aharh-Kpessou Mongo a fait savoir que les résultats de la mise en œuvre des mesures ont été globalement satisfaisants en dépit de certaines contraintes d’ordre institutionnel et financier tels que : l’insuffisance des financements ainsi que de ressources humaines et matérielles, la non adoption de certains textes qui freine l’aboutissement des réformes. Il a indiqué que cet assainissement des finances publiques a permis au pays de maintenir un cadre macroéconomique stable entraînant un accroissement économique passé de 4% en 2010 à 5,6% en 2013. M. Aharh a invité les participants à apporter des observations pertinentes pour améliorer la conduite des réformes afin de consolider les bases du développement du pays.
ATOP/WB/AR
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