(Agence Ecofin) – Le groupe Ecobank Transnational Incorporated a publié ses résultats pour le compte de l’exercice 2013 au terme duquel, il propose que ne soit distribué aucun dividende à ses actionnaires. Le groupe a pourtant vu son produit net bancaire (PNB) se situer à 988 milliards de FCFA (2 milliards $), en hausse de 16% comparé aux performances de l’année 2012 précédente.
« Malgré un environnement d’exploitation difficile, l’accent mis sur l’efficacité opérationnelle dans l’ensemble de nos plateformes diversifiées commence à porter ses fruits avec un coefficient d’exploitation en amélioration dans chacune de nos six zones géographiques », a commenté Albert Essien, qui a été porté à la direction générale du groupe panafricain au mois de mars dernier, en remplacement de Thierry Tanoh.
Cette performance du PNB du groupe ETI est la traduction logique d’une augmentation de son produit d’intérêts qui a atteint la somme globale de 1,59 milliard $, contre des charges d’intérêts de seulement 549 millions $, générant ainsi une marge nette d’intérêts de 1,05 milliards $. Dans le même cadre, les honoraires et commissions nettes du groupe ont atteint 601,14 millions $ contre seulement 488,41 millions $ en 2012.
Malgré cette performance positive dans les rubriques de revenus, Ecobank Transnational Incorprated a dû faire face à des charges tout aussi importantes, avec notamment le doublement de ses provisions pour créances douteuses qui ont atteint 362,62 millions $ en 2013, contre seulement 147,91 millions $ en 2012. Une hausse dont la portée peut surprendre, car en valeur relative, le volume des créances douteuses n’a progressé que de 6,5% en 2013.
Anticipant les questions, M. Essien, dans le communiqué du groupe, indique qu’une partie de ces créances douteuses provenant d’actifs compromis au Nigéria, son principal marché, le groupe a pris la décision « prudente » de les provisionner intégralement. Dans ces conditions, le résultat net de l’exercice 2013 s’est trouvé réduit de 48% à 147,7 millions $ contre 286 millions $ en 2012.
Sur les marchés financiers où le groupe est coté, les réactions des investisseurs méritent encore d’être suivies. Au Nigéria, le titre reste sur une évolution positive avec une hausse de 3,85% enregistrée depuis le début de l’année. Sur la BRVM à Abidjan, ETI a perdu jusqu’à 13,75% et sur la bourse ghanéenne (Ghana Stock Exchange) le groupe reste sur des performances honorables.
ECOFIN
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