Logou Minsob est le créateur d’un appareil électro-ménager du nom de Foufoumix, utilisé pour préparer le foufou, un plat populaire en Afrique de l’Ouest. Remporter ce prix de l’innovation pour l’Afrique pourrait contribuer à une meilleure commercialisation de son invention.
Vendu à 250.000 Cfa et à 350.000 Cfa selon le volume, le Foufoumix est le Moulinex togolais, qui permet de produire du foufou de manière discrète, rapide et hygiénique en 8 minutes. Il s’agit d’une révolution dans l’électro-ménager en Afrique. L’appareil réduit non seulement la pénibilité pour les femmes- le foufou est fabriqué avec un pilon et un mortier-, mais aussi raccourci énormément le temps consacré à la cuisson. Les restaurants qui en sont équipés ne tarissent pas d’éloges sur les performances de cette machine.
Son inventeur, Minsob Logou, est un employé de la société Togo Télécom. Ce quadragénaire est un inventeur prolifique, déjà auteur de deux machines agricoles. Patron de la société LCT (Logou Concept Sarl), il aurait mis au point le premier prototype de foufoumix dans les années 2000, qu’il améliorera au fils des ans. Le prototype actuel est mis sur le marché en 2008. En 2010, le grand public fera connaissance de l’appareil lors de la Foire internationale de Lomé, où 10 modèles seront exposés. Un passage qui a boosté la vente.
Le seul hic de foufoumix, c’est son prix de vente qui varie entre 250.000 Cfa et 350.000 Cfa l’unité. L’inventeur explique cela par la faible quantité et le coût de production élevé.
Une situation qui aurait pu trouver une solution adéquate si l’inventeur avait été soutenu. Le foufoumix reste une invention pleine de promesses. La clientèle est évaluée à plusieurs dizaines de millions, de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique centrale. Une production quantitative et une baisse des prix devraient gonfler de façon astronomique le chiffre d’affaires de la LCT. Peut-être s’il gagne le prix, le visage de son entreprise s’en trouvera-t-il transformé.
Le Prix de l’innovation pour l’Afrique 2014 vise à encourager les innovations qui contribuent au développement de nouveaux produits, accroissent la compétitivité et participent à la réduction des coûts en Afrique. Il vise également à stimuler chez les jeunes Africains, hommes et femmes, l’intérêt dans les carrières scientifiques, technologiques, d’ingénierie , et d’entrepreneurs ayant des potentiels de contribuer au développement durable de l’Afrique.
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