L’ANC accuse l’administration de pressions et d’intimidations à l’encontre des fonctionnaires et chefs traditionnels

Dans communiqué, l’Alliance nationale pour le changement  (ANC) accuse l’administration d’empêcher les chefs traditionnels et les fonctionnaires d’exercer d’assister à ses meetings à l’intérieur du pays.

L’administration à l’intérieur du pays dépêchent « sur les lieux des meetings, des gendarmes qui prennent les noms des dirigeants locaux de l’ANC », et  « les autorités préfectorales se livrent à des manœuvres d’intimidation et de menaces pour empêcher les chefs traditionnels de prendre part à ces meetings ou même de s’afficher aux côtés des responsables de l’ANC, sous peine de représailles », indique le parti.

Exemple, souligne le parti :

Le comble de ces pratiques partisanes de harcèlements et de pressions est atteint dans la préfecture du Golfe où, la veille du meeting, le préfet a expressément demandé aux chefs traditionnels de ne pas se présenter aux meetings de l’ANC le lendemain. Des coups de fil de rappel ont appuyé ces injonctions, notamment le matin même des réunions.

L’ANC regrette que ses « agissements » interviennent alors que toute la classe politique prône l’apaisement. Jean-Pierre Fabre, considéré comme chef de file de l’opposition, qui a entamé depuis avril 2010, une marche pour revendiquer sa victoire à la présidentielle de mars 2010, a rencontré Faure Gnassgbé le 05 mars dernier, pour un dialogue politique sur les réformes.

ANC_militants

A la veille de la présidentielle 2015, l’ANC a effectué des tournées à l’intérieur du pays, histoire d’être en contact avec les populations de l’intérieur. Un déficit de contact avec les populations des zones rurales qu’on reproche très souvent à ce parti, qui a plutôt tendance à organiser seulement dans la capitale, Lomé. Les élections ont montré une forte domination de l’ANC à Lomé et ses environs, mais les suffrages du parti diminuent au fur et à mesure que l’on s’éloigne des zones urbaines. Reste à savoir si cela seul suffit pour mobiliser et gagner la présidentielle de 2015.

 

 


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A propos Komi Dovlovi 1121 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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