La gestion du système des réserves au Togo préoccupe les cadres de l’environnement. A terme celle-ci doit aider à améliorer la conservation de la biodiversité. Un vaste projet a même été initié dans la perspective de réhabiliter les aires protégées de manière à préserver la biodiversité et les besoins des populations locales. Le comité de pilotage de ce projet intitulé «Renforcement du rôle de conservation du système national des Aires Protégées au Togo (PRAPT) » vient de tenir sa première réunion ordinaire devant les partenaires notamment le Fonds Mondial pour l’Environnement (FME), l’UEMOA) et le PNUD. Cette deuxième réunion qui se tient à Lomé marque le démarrage des activités programmées pour cette année. Ce sera l’occasion d’apprécier la mise en œuvre des recommandations de la première réunion, d’adopter de nouvelles pour l’année en cours sous forme d’un plan stratégique. Ce plan aura trait à la stratégie globale de gestion des aires protégées qui restent toujours menacées. Les participants devront aussi réfléchir sur l’urgence des voies et moyens à trouver pour rendre les réserves fonctionnelles, aider les populations riveraines à se conformer aux normes de préservation de l’écosystème dans la sous- région. Ceci traîne malgré les tentatives du Togo de protéger ses réserves depuis 1999. Il faudra donc une cogestion pour faire adhérer et faire participer les populations riveraines et les différentes parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du projet PRAPT. Une dégradation considérable occasionnée par les mouvements démocratiques des années 90 est perceptible et la plupart des aires protégées du Togo sont menacées d’occupation humaine ; certaines d’entre elles auraient totalement disparues, n’existant que de nom.
KOFFI
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