Incendie des marchés du Togo : désormais classée enquête impossible ?

Et donc dans ce pays des gens se sont amusé à s’asseoir et à élaborer de jours et de nuits durant un projet d’incendier des pôles de développement économique du pays que sont les grands marchés et durant des mois (12 maintenant) les recherches n’ont pas abouti à retrouver ou à démasquer les auteurs ! Sûrement qu’Ils seraient cachés parmi nous, nous regardant chaque jour dans nos plaintes et ils se moqueraient de nous dans l’ombre en ce moment. Ce fut du culot pour celui ou ceux qui ont banqué le projet ! Quel qualificatif donner à cet anniversaire aujourd’hui ? Les politiques ont beau parler durant douze mois, les religieux ont beau prier quotidiennement et jusqu’alors, les commerçantes ont beau crier sur les toits et à qui le leur rappelle, les journaux ont beau gribouiller dans leur canard…c’est quand même un souvenir. Plusieurs affaires criminelles au Togo mais rarement des enquêtes qui aboutissent. En voilà une encore qui dure déjà des mois. Il est vrai une affaire criminelle c’est lent à aboutir, et dans les cas des marchés du Togo il n’ya pas de flagrant délit. Au niveau de la justice c’est difficile à vider et on n’en parle même plus mais des gens croupissent dans les geôles à tort ou à raison, certains ont retrouvé leur liberté provisoire. Ils y étaient sur simple soupçon. Le projet paraît si minutieux dans la préparation et dans l’exécution qu’il est difficile de se prononcer pour une réponse définitive en ce moment. Autant que les enquêtes trainent, les démarches des femmes revendeuses du grand marché n’ont encore rien donné. Les nouveaux sites aménagés n’accueillent pas tout le monde. Un an après si les auteurs avaient un regret ils le feraient savoir à ces jours anniversaires par un examen de conscience pour oser se dénoncer eux-mêmes mais le crime est tellement grave qu’ils n’oseraient jamais. S’ils partageaient nos peines, à l’heure des avis de décès sur les radios ils verseraient de vraies larmes ou qu’ils n’ouvriraient jamais les pages nécrologiques des papiers de journaux. Ils sont nombreux ces avis concernant les décès de revendeuses des grands marchés et leurs proches qui ont tout perdu même l’envie de vivre parce que conscients de ne jamais connaitre ceux qui ont détruit les fruits de l’engagement des générations séculaires. Il y en a qui sont conscientes qu’elles ne peuvent plus jamais se relever du sinistre. Les marchés de Kara et de Lomé ont été incendiés et ils ont brûlé. Dans la foulée quelques incendies ont été signalés mais sans dégâts. Longtemps il était question que les femmes du grand marché d’Adawlato déguerpissent et aménagent à Hédzranawoé. Si c’est la concrétisation d’un rêve alors le marché de Kara n’aurait été qu’un alibi. Le pouvoir est venu parachever le projet à Lomé en rasant définitivement les lieux. Désormais IL ETAIT UNE FOIS LE GRAND MARCHE d’ADAWLATO ! COLOMBO