Au Togo et dans la plupart des pays africains, la médecine traditionnelle reste le premier recours pour 70 à 80% des populations en cas de maladie. Au Togo elle n’a pas encore été intégrée dans le système de santé malgré les efforts ou la volonté des uns et des autres.
Les praticiens de cette médecine regroupés en Fédération Togolaise des Praticiens de la Médecine Traditionnelle (FTPMT) ont organisé une rencontre qui leur permettra, à la fin de pouvoir procéder à la validation si possible de la médecine traditionnelle en vue de son institutionnalisation et son intégration progressive dans le système de santé togolais. Un document sous la forme d’un plaidoyer mais plutôt un recueil de référence des différentes initiatives dans le domaine de la médecine traditionnelle sera partagé avec le Ministère de la santé.
L’on reconnaît en cette médecine traditionnelle le plus souvent, lorsque la médecine conventionnelle montre ses limites face à certaines maladies et les collectivités se replient sur les tradi-praticiens. C’est ce constat qui a été la raison qui avait motivé le gouvernement à créer depuis 1991 un service national de médecine traditionnelle au sein du ministère de la Santé et dix ans plus tard une loi relative à l’exercice de la médecine traditionnelle a été votée par l’Assemblée nationale. Il a été souhaité durant ces assises impliquant les différents acteurs qu’il puisse être mis en place des textes réglementant l’homologation des médicaments issus de la pharmacopée.
La difficulté dans ce secteur est qu’il existe une grande confusion au sein des praticiens de cette médecine : la plupart sont des vendeurs d’illusions offrant des produits souvent non adaptés à tous leurs clients ; on parle de charlatans et des marchands véreux.
Les partcipants pensent déjà à l’ouverture d’un répertoire et la disponibilité des statistiques pour donner plus de crédibilité à cette médecine traditionnelle au vu des partenaires et du gouvernement.
KOFFI
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