Plan de développement urbain/ le schéma directeur de Lomé est désuet

Les résultats du dernier recensement au Togo révèlent que le grand Lomé compte environ un million cinq cent mille (1 500 000) habitants sur les six millions de l’ensemble du territoire et donc ¼ de la population du pays. Les infrastructures actuelles ne respectent pas nécessairement une règlementation digne d’une grande agglomération comme la ville de Lomé, capitale du Togo. Le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme existe et date déjà de trente (30) ans et celui-ci ne prenait pas en compte la population actuelle. Alors que le Togo et principalement Lomé suit également le phénomène développant mondial de l’urbanisme.

Un programme d’urgence de la stratégie de développement urbain du grand-Lomé a été adopté le 19 juin 2012 et qui vise à doter la grande agglomération de Lomé d’un document de référence:  c’est le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU). Son élaboration a été confiée à l’Agence d’Exécution des Travaux Urbains à Haute intensité de main d’œuvre, AGETUR-Togo avec financement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Une cellule technique et un comité de pilotage ont été mis sur pied le 3 décembre par AGETUR en vue d’accompagner le gouvernement dans la réalisation de ce document pour la règlementation et la gestion rationnelle de l’espace urbain. Le projet permettra de régulariser les pratiques en matière d’urbanisme, d’habitat, d’équipements sociaux et marchands. Le projet donnera au Grand-Lomé l’occasion de se doter d’une  stratégie opérationnelle et d’un plan de développement urbain.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Monsieur Fiatuwo Kwadjo Sessenou a présidé la cérémonie d’installation des ces comités et a  demandé aux membres installés de « veiller à ce que le SDAU soit un outil clair, précis, opérationnel, applicable et flexible répondant aux aspirations actuelles et futures de la population ». Pour respecter les détails du Ministre et être dans les normes applicables à l’urbanisme, ce document doit tenir compte du changement climatique, des équipements, des services publics, de la création d’espaces verts, les sites et les bâtiments remarquables.

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