Conseil Présidentiel du supérieur : un appel de pied qui cache un malaise

Les états généraux de l’éducation, c’était une promesse de Président lors de son discours à la veille de la fête anniversaire de l’indépendance du Togo le 26 avril 2013. Plusieurs mois sont passés (7 au total) et aujourd’hui il n’a été question que d’un conseil présidentiel pour l’avenir de l’enseignement supérieur. Nouveau concept ? En tout cas incompris par la plupart des concernés mais développé à coups de médias par des initiés pour en vanter l’opportunité. Probablement une trouvaille d’un griot soit de la Présidence soit du gouvernement pour attribuer les mérites ou les réussites/résultats au PRESIDENT. Il n’y aurait que lui seul qui instruit.

Pompeusement organisée ce jeudi à la présidence de la République du Togo, la cérémonie a été présidée par Faure Gnassingbé. De ces assises on ne saura que très prochainement les recommandations finales ou du moins elle seront vues, lues et relues avant qu’elles ne soient publiques. Les propres propos, sur une radio de la place, du Ministre Nicoué BROOHM de l’enseignement supérieur et de la Recherche sont clairs au lendemain de cette rencontre. En esquivant une question il estime qu’un débat sera opportun au moment venu. Au sein des huit (8) commissions pour ces assises les débats étaient houleux sur les choix à faire. Pour le facilitateur des assises, le Prof SEDDO Komlanvi tout tourne autour de la gouvernance des universités mais le Prof GAYIBOR Lodjou Nicoué, président du comité d’organisation voit comme une opportunité pour diagnostiquer les problèmes et faire l’état des lieux des universités publiques du Togo.

Et les étudiants dans tout ça ! Certains délégués ont été associés non pas à l’organisation mais à la participation aux assisses. Ils ont été informés et invités par coup de fil à y prendre part qu’à la veille des assises.

Le conseil présidentiel de l’enseignement supérieur remplace-t-il la promesse des états généraux de l’éducation ? Les questions du primaire et du secondaire n’avaient pas été à l’ordre du jour or pendant que se déroulait ce conseil, il y avait débrayage dans les écoles.

Que trouvera-t-on d’autre bientôt  pour éluder les questions de l’éducation de base qui semblent être au mépris des autorités ?

COLOMBO