La rentrée académique et universitaire a eu lieu en début de ce mois de novembre. En attendant que les cours soient effectifs dans toutes les facultés, écoles et instituts, les syndicats profitent pour faire leur bilan de l’année écoulée à travers des assemblées générales. C’est le cas du Syndicat National des enseignants du supérieur (SNES). Celle-ci est ordinaire mais ordonnée autour du thème « Responsabilité des syndicats dans la consolidation de la stabilité sur les campus universitaires du Togo ».
Le thème de leur assemblée s’inspire des leçons tirées des multiples troubles dont les Universités du Togo ont été les théâtres ces dernières années. Ces troubles ont été de la responsabilité aussi bien des enseignants, des étudiants que des gouvernants intransigeants sur les revendications des différents syndicats. La sécurité et la stabilité sur les campus ont été menacés et le cadre pour des activités académiques et de recherche n’ont pas aussi été propices. Il urge que le calme revienne pour permettre que l’année académique ne connaisse plus des mouvements regrettables sur les deux campus du pays : « En tant qu’acteurs majeurs de l’enseignement supérieur, il nous revient de faire des propositions idoines pour éradiquer définitivement le spectre des violences de nos camps », a souligné le Prof Gado, Secrétaire Général du SNES lors de cette assemblée. Malheureusement jusqu’à la fin de leur rencontre aucune disposition n’a été envisagée pour l’entreprise d’un quelconque dialogue ave les autres syndicats d’enseignants opérant sur les campus. Le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche était présent pour suivre l’ensemble des travaux de cette assemblée.
Même si l’on conçoit que dans le contexte actuel les organisations syndicales du supérieur et les autres sont obligées de s’accommoder avec le dialogue avec les autorités pour l’amélioration des conditions de travail et la stabilité dans les Universités, il faille tout de même créer un autre cadre pour dialoguer avec les syndicats des étudiants qui existent sur les campus. Le calme pourra aussi venir de là bas. Pour l’heure les étudiants sont encore dans la phase de l’inscription, 60.000 au campus de Lomé et 16.000 au campus de Lomé.
COLOMBO
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