Un rapport intitulé « Comprendre le travail des enfants et l’emploi des jeunes au Togo : défis et opportunités pour la croissance », a été présenté mardi dernier à Lomé à des acteurs et à des partenaires en développement du Togo. Le rapport fait justement l’analyse des relations entre abandon scolaire précoce, travail des enfants et performance future sur le marché du travail.
Cette étude vient remettre le débat sur le travail des enfants et sur le manque d’opportunités d’emplois décents et productifs pur les jeunes à l’ordre du jour.
Malgré le fait de la coexistence du travail des enfants, du chômage et du sous-emploi des jeunes, celle-ci constitue un problème dont la solution est nécessairement l’éducation et la formation de qualité. L’on a cru longtemps que les discours officiels étaient vraiment sincères et conduisaient à des actes priorisants pour éliminer les disparités qui existaient. Ce n’est malheureusement pas le cas. Les jeunes suspendent très tôt leur scolarité aspirant trouver du boulot alors que les exigences standard n’offrent ni suffisamment ni décemment d’opportunités.
L’étude actuelle montre que les enfants togolais sont astreints au travail qui, pour la plupart du temps, s’opèrent dans des conditions dangereuses. L’emploi des jeunes est dominé par des travaux à faible productivité non rémunérés le plus souvent. Elle révèle également qu’environ 85% des jeunes travailleurs n’ont pas de statut de salariés et la sécurité sociale absente. Ils sont des travailleurs indépendants ou des aides familiaux et que moins de 1/10 de jeunes travailleurs a un travail formel et 4/5 de jeunes vivent en dessous du seuil de pauvreté. La situation n’offre aucune perspective dans l’immédiat et les discours ne sont que flatteurs.
L’étude a été menée par le Centre de recherche « Understanding Children’s works » (UCW) en partenariat avec le Bureau International du Travail (BIT).
COLOMBO
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