Il y a cinq ans, le 12 novembre 2020, l’ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings mourrait à Accra. Cet ex-officier de l’armée de l’air a marqué l’histoire de son pays en y menant deux coups d’État, en 1979 puis 1981, avant de rester à la tête du pouvoir jusqu’en 2001.
Mais son héritage reste cependant discuté.
Et aujourd’hui, certains militaires qui ont accédé au pouvoir par un putsch au Niger, au Burkina Faso ou encore en Guinée, invoquent son nom pour justifier leurs actions.
Une comparaison que le politologue guinéen Mamadou Baadiko Bah qui dirige l’Union des Forces Démocratiques (UFD) juge infondée.
L’évocation de Rawlings révèle une tension profonde : la nostalgie des « hommes forts » face à la crise des États sahéliens. Mais l’Histoire ne se répète pas mécaniquement. Là où Rawlings a fini par céder la place à des institutions, les juntes actuelles semblent s’installer dans une logique de confrontation avec la communauté internationale, sans calendrier électoral crédible.
Bob Barry, DW
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