Roumen Radev a appelé à libérer l’ex-chef d’État français, en raison de sa « contribution à la libération des infirmières » bulgares longtemps détenues en Libye. Ces cinq infirmières avaient été condamnées à mort à plusieurs reprises en Libye, accusées d’avoir inoculé le virus du sida à 450 enfants dans ce pays.
Dans un discours qui a été transmis à l’AFP, le chef de l’État bulgare Roumen Radev a appelé vendredi 7 novembre à la libération de l’ancien Président Nicolas Sarkozy, en raison de sa « contribution à la libération des infirmières » bulgares longtemps détenues en Libye. « J’adresse mon appel aux politiciens européens pour la libération du président Sarkozy » en raison de « son engagement personnel à la libération » de ces infirmières.
Le chef de l’État bulgare s’exprimait à l’occasion de la remise au siège de la présidence à Sofia d’une décoration à un ancien ambassadeur britannique en Libye.
Les cinq infirmières bulgares avaient été condamnées à mort à plusieurs reprises en Libye, accusées d’avoir inoculé le virus du sida à 450 enfants dans ce pays. Elles avaient passé plus de huit ans en prison, avant d’être libérées et de regagner la Bulgarie en juillet 2007 à bord de l’avion présidentiel français, accompagnées de Cécilia Sarkozy, alors épouse de l’ex-président français.
Roumen Radev dit vouloir « rendre hommage » à un homme qui a « déployé des efforts considérables » et qui « aujourd’hui en prison, a besoin de notre soutien, de notre sympathie » et de « notre sincère gratitude ».
La cour d’appel de Paris examine lundi la demande de remise en liberté de Nicolas Sarkozy. Il est incarcéré depuis près de trois semaines à la prison de la Santé à Paris en raison de sa condamnation à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française.
Bfmtv
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