La Croix rouge togolaise (CRT) a organisé, le vendredi 31 octobre des exercices de simulation des actions précoces aux inondations dans vingt localités vulnérables des préfectures de Bas-Mono, Lacs et Yoto dans la région Maritime. Une activité qui se situe dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du projet de « Renforcement institutionnel des capacités dans le domaine de préparation aux catastrophes et de l’adaptation au changement climatique au Togo » (RIC-ACC). Elle est soutenue par la Croix rouge allemande.
Initiée en collaboration avec l’Agence de la protection civile (ANPC), cette opération a mobilisé des partenaires étatiques, des organisations internationales, des ONG, la CEB/Nangbeto, WASCAL-Université de Lomé, des autorités locales, des volontaires de la Croix rouge et des communautés. La simulation s’est déroulée simultanément dans des localités desdites préfectures.
Il s’agissait de tester la coordination des interventions, l’efficacité des dispositifs d’alerte précoce, l’évaluation des mécanismes des populations en cas des montées des eaux, du système d’alerte précoce installé dans les communautés et le test des plans de contingence communautaire mis en place, en vue de leur amélioration.
Cet exercice de simulation permettait d’apprécier les réactions des communautés par rapport aux balises et aux indicateurs locaux d’inondation et le niveau d’appropriation des rôles des membres du comité de gestion d’urgence (CGU) dans la coordination des actions. Il est aussi question pour la CRT de sensibiliser davantage les communautés aux mesures de préparations et de réponse aux inondations, de renforcer la coordination entre les différentes parties prenantes.
La finalité est de renforcer la résilience des communautés riveraines du fleuve Mono face aux effets néfastes des inondations, de réduire et de minimiser les dégâts et surtout d’éviter les pertes en vie humaine lors des inondations.
Pour la chargée de projet RIC-ACC dans la région maritime, Mme Amégan Afiwa, cet exercice de simulation a permis de renforcer la préparation communautaire et d’améliorer la réactivité des acteurs faces aux urgences liés aux inondations.
Avec ATOP
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