Le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile a avancé, le 2 septembre, une série de mesures visant à renforcer le contrôle et la surveillance sur la frontière ouest de Lomé.
« Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à renforcer le dispositif de sécurisation du territoire afin de garantir son intégrité face aux menaces internes et externes », a indiqué le communiqué du ministre Calixte Madjoulba. Cette mesure vise particulièrement à lutter contre « la criminalité sous toutes ses formes et à endiguer les menaces croissantes liées à l’immigration irrégulière, aux trafics transfrontaliers illicites ainsi qu’aux atteintes à la sécurité publique observées dans certaines zones sensibles ».
Plusieurs activités dites « illicites » sont répertoriées, dont le trafic de drogue et de produits prohibés, la traite des êtres humains et le transport de migrants en situation irrégulière, la contrebande de marchandises (carburant, gaz, médicaments, denrées, etc.), trafic d’armes et de munitions, la contrebande de ressources naturelles, le trafic transfrontalier de véhicules et de motos volés, souvent utilisés à des fins criminelles.
Les nouvelles dispositions vont de la fermeture de tous les points de passage non autorisés et des brèches clandestines identifiées le long de la frontière ouest au renforcement des dispositifs de surveillance, avec une redéfinition du dispositif sécuritaire dans les zones frontalières.
Le Ministère envisage de « faciliter les échanges transfrontaliers et permettre aux paisibles populations riveraines de poursuivre, sans désagréments, leurs activités ». Des postes d’immigration sont spécialement aménagés tout le long de la frontière. Désormais, seuls huit postes d’immigration piétons sont autorisés dans le Grand Lomé : Secteur Ségbé : Akpokploé, Yokoé Copegan, Lankouvi, Akato Viépé ; Secteur Aflao : Kodomé, Casablanca, Todman, Adjinamoto. Ces huit postes d’immigration à franchissement piéton sont désormais les seuls autorisés pour les traversées à pied dans la zone frontalière.
Quant aux véhicules, motos et tricycles, ils ne pourront franchir la frontière qu’aux postes officiels de Ségbé et Aflao.
« Tout franchissement effectué en violation de ces prescriptions sera constitutif d’une infraction et sera sanctionné conformément à la loi et aux règlements en vigueur », a précisé le communiqué.
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