Le vice-président du Zimbabwe Constantino Chiwenga a quitté dimanche son pays pour la Chine pour un contrôle médical, de source officielle.
“Il est reparti en Chine pour son contrôle médical” ce week-end, a déclaré le porte-parole de la présidence. “Il se sentait un peu souffrant mais il était assez enjoué quand il est parti pour la Chine dimanche”.
Ancien chef d’état-major des armées, Constantino Chiwenga, 64 ans, fut l’un des artisans de la chute en 2017 de l’ancien président Robert Mugabe, contraint à la démission après un coup de force des militaires et de son parti.
M. Chiwenga a passé quatre mois l’an dernier en Chine pour un traitement médical et est rentré au Zimbabwe en novembre.
Son nouveau départ pour la Chine, berceau du nouveau coronavirus découvert en décembre, intervient au moment où le monde tente de freiner l’épidémie mortelle.
La semaine dernière, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa avait interdit tout déplacement international pour les membres de son gouvernement, afin d’éviter toute contamination par le nouveau coronavirus.
Jusqu’à présent, aucun cas de coronavirus n’a été enregistré au Zimbabwe, pays d’Afrique australe où les services de santé publics se sont pratiquement effondrés sous l’effet de la crise économique dont souffre le pays depuis des années. Le Zimbabwe manque cruellement de médicaments et de matériel médical.
Le Temps avec Afp
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