Un député de l’opposition comorienne a été arrêté et se trouvait mercredi en garde à vue dans les locaux de police de l’île d’Anjouan à la veille du premier tour des élections législatives.
L’élu, Abdallah ben Omar, a été interpellé mardi, quelques jours après avoir reçu une convocation de la police à laquelle il ne s’est pas rendu, a précisé à l’AFP le député Mohamed Msaidie.
« J’ignore tout du motif de son interpellation », a ajouté M. Msaidie, « je crois que c’est à cause de son appartenance au mouvement Ndzouani en marche (NEM) ». Créé il y a quelques mois, le mouvement NEM dénonce la réforme constitutionnelle de 2018, qui a renforcé les pouvoirs du président Azali Assoumani.
L’opposition a refusé de participer aux législatives, faute dit-elle de garanties sur leur régularité.
Dans un communiqué, ses députés ont dénoncé « avec fermeté cet acharnement contre un élu de la République à cause de ses pensées et de son positionnement politique » et reproché au régime les « harcèlements, intimidations, arrestations et emprisonnements » infligés aux « voix dissonantes ». Vingt-quatre sièges sont à pourvoir dimanche dans la nouvelle assemblée comorienne. Le second tour des législatives est prévu le 23 février. Il sera couplé avec des municipales.
Le Temps avec Afp
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire