Selon le ministre ghanéen de l’information Kojo Oppong Nkrumah, des militaires, y compris un officier, seraient actuellement en détention, dans le cadre d’un complot visant à « déstabiliser le pays ». «Des charges seront retenues contre les personnes interpelées en vue d’une suite judiciaire », a déclaré le ministre à notre confrère Ghanaweb.
« Il y a des militaires de rang et un officier qui sont en détention et sont interrogés en lien avec l’incident », a admis le ministre Kojo Oppong Nkrumah. Trois civils ont été déjà arrêtés dans le cadre de cette affaire. Le ministre a rendu hommage aux agences de renseignement, notamment le Bureau national d’investigations (BNI) et le Département d’investigations criminelles (CID).
Le vendredi 20 septembre dernier, la Defence Intelligence, le BNI et le CID, ont coordonné leurs opérations pour arrêter trois civils ainsi que saisir un important lot de matériel militaire dont des explosifs, des pistolets, des grenades, un long couteau, à Accra et Bawaleshie, près de Dodowa.
Les personnes arrêtées ont été sous surveillance pendant 15 mois. Parmi elles, on compte notamment le fabricant d’armes local Ezor Yao, et ses complices Dr. Frederick Yao Mac-Palm and, et M. Bright Allan Debrah Ofosu (aka BB or ADD).
Pour l’instant, la prépondérance des armes traditionnelles de petit calibre parmi le matériel saisi, sème le doute quant au sérieux du complot.
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