La procureure de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda a fait appel ce lundi 16 septembre de l’acquittement prononcé le 15 janvier dernier en faveur de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. La CPI avait pourtant ordonné la libération des deux ex-dirigeants ivoiriens.
Deux juges sur trois avaient jugé que le dossier était vide ou qu’il manquait de preuves pour accuser l’ex-président ivoirien et son ancien ministre Charles Blé Goudé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les deux hommes étaient jugés depuis 2016 à La Haye pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, notamment meurtres, viols et persécution, au cours des violences postélectorales en Côte d’Ivoire entre décembre 2010 et avril 2011, lorsque Laurent Gbagbo avait refusé d’accepter sa défaite face à son rival Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois.
Pendant sept années de procédure, Mme Fatou Bensouda n’est pas arrivée à apporter la moindre preuve de l’implication directe de ces deux dirigeants dans les violences incriminées. Au contraire, les juges ont démontré que la Côte d’Ivoire et spécialement Abidjan était dans l’obligation de se défendre face à l’invansion des troupes rebelles d’Alassane Ouattara.
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