Situation difficile à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) pour les employés. Les 11 et 12 avril derniers, les employés Tovor et Ségla sont décédés. Ils ont rendu l’âme à la suite d’un malaise. Ce qui porte le nombre à sept (07) en ce 4ème mois de l’année.
Le nommé Ségla de SNPT section Hahotoé, est décédé en cours de chemin. Il n’a pas pu atteindre la clinique Saint Joseph de Lomé où il est transporté pour soins intensifs. Selon les sources, il est emporté par un malaise. Comme son camarade Tovor.
« Depuis le début de l’année, la fréquence des décès crée une psychose au sein de l’entreprise. A vrai dire, les agents ont peur, d’autant plus que les conditions pour garantir la sécurité au travail et des soins adéquats en cas de maladies ne sont pas effectives. Plusieurs cas de paralysie ont été enregistrés », a déclaré un responsable syndical qui a requis l’anonymat. Pour cet agent, les conditions de travail sont l’une des principales causes de ces décès. « Des camarades trainent des dettes depuis que l’employeur a revu les heures de travail. Les banques ne font plus de complaisance. Dès que l’argent arrive, elles enlèvent ce qui leur est dû (…) C’est une énorme pression de savoir que son salaire ne suffira pas pour entretenir la famille », indique-t-il.
A la SNPT, et selon d’autres sources, les visites médicales pour l’année 2019 ne sont pas encore effectives. « Les responsables de la SNPT estiment qu’il faut attendre un état des lieux des risques avant de lancer ces opérations. L’année dernière, il n’y a pas eu non plus de visite médicale », renchérit un agent. A cela s’ajoute aussi la couverture assurance qui n’est pas étendue à tous les employés.
EKLU de Badj et Liberté
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