Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major de l’armée demande que soit engagée une procédure prévue lorsque le président de la République se trouve « dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ».
Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a ainsi demandé le recours à cet article de la loi fondamentale algérienne qui prévoit “l’état d’empêchement du président de la République”. Bouteflika est fortement diminué suite à un AVC dont il a été victime en 2013.
La situation de notre pays est marquée, en ces jours, par des marches populaires pacifiques, organisées à travers l’ensemble du territoire national, revendiquant des changements politiques. En dépit du caractère pacifique et du civisme qui caractérisent ces marches jusqu’à présent, qui démontrent la grandeur du peuple algérien, sa conscience et sa maturité, et qui ont tenu à préserver l’image de marque dont jouit l’Algérie parmi les nations, il est de notre devoir de souligner que ces marches pourraient être exploitées par des parties hostiles et malintentionnées, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, qui usent de manœuvres douteuses visant d’attenter à la stabilité du pays. Des desseins abjects que ce peuple conscient et éveillé saura mettre en échec. A déclaré le général Salah.
C’est sans équivoque les dernières heures de Bouteflika auxquelles on assiste. Il revient à la cour constitutionnelle de se prononcer dans les prochaines heures sur la question. Si elle décide que le président est inapte, ce serait la fin du règne d’Abdelaziz Bouteflika.
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