La police ghanéenne a suspendu trois agents mis en cause dans l’agression de journalistes qu’ils avaient frappés. La presse nationale s’est indignée.
La police ghanéenne a suspendu trois agents mis en cause dans l’agression de journalistes qu’ils avaient frappés, dans un contexte d’inquiétude professionnelle après le meurtre d’un journaliste anti-corruption réputé.
Les policiers suspendus mercredi sont accusés d’avoir frappé trois journalistes du Ghanaian Times impliqués dans une infraction routière, qui les filmaient à Accra, le 14 mars. Parmi les journalistes, une femme a dû être hospitalisée.
La violence de cette agression a choqué, dans un pays souvent salué pour son dynamisme démocratique, classé 23ème sur 180 pays dans l’indice mondial 2018 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) – devant la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Mais en janvier, l’assassinat par des hommes non identifiés du journaliste d’investigation Ahmed Hussein-Suale, qui avait révélé de graves scandales de corruption dans le monde du football africain, avait déclenché une vague d’indignation.
L’Association des journalistes du pays a qualifié l’agression des trois journalistes de « barbare, à une époque où la police est censée faire respecter la loi et non l’enfreindre ».
« Cet incident ne doit pas s’ajouter à la liste des cas d’agressions non résolus de journalistes par des policiers. Cette culture de l’impunité doit prendre fin maintenant ! », a-t-elle ajouté.
Le Temps avec AFP
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