SOS Civisme et Centre Afrika Obota en campagne lobbing près de l’autorité locale et leaders d’opinion sur la sécurisation de l’accès des femmes à la terre.
C’est sous forme des foras communautaires que la campagne se déroule et deux régions sont concernées notamment la région de la Kara et la région maritime.
Le constat pour les deux associations et leur partenaire, Konrad Adenauer Stiftung (KAS), est parti du fait que les femmes figurent parmi les principaux acteurs du monde rural mais sont affectées par l’insécurité foncière.
Une étude préalablement réalisée par la Fondation Konrad Adenauer en octobre 2016, dans le cadre du volet « Droits fonciers de la femme au Togo » de son Projet « Un seul monde sans faim 2 (EWOH 2) », a révélé qu’au Togo, seules 27,72% de femmes ont accès à la terre par héritage contre 72,28% d’hommes. La majorité des femmes bénéficiaires de l’héritage foncier, se voient refuser le droit d’aliénation et la pratique des cultures pérennes sur les terres héritées.
Cette situation de discrimination est en déphasage avec le nouveau code foncier du Togo, qui, lui, est plus favorable à un accès sécurisé de la femme à la terre.
L’activité des deux associations de la société civile vise à faire des autorités locales et leaders d’opinion des garants de la sécurité foncière des femmes dans les communautés.
Dans une première phase qui s’est déroulée dans la région de la Kara la semaine écouléeles acteurs locaux notamment les membres des Comités Villageois de Développement, membres des coopératives des femmes, responsables des confessions religieuses (prêtres, pasteurs, imams, prêtres vodou) et les OSC ont été informées sur la nouvelle réglementation foncière surtout les dispositions en faveur de l’accès des femmes à la terre.
La seconde phase de l’activité se déroule déjà cette semaine.
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