Les électeurs nigérians voteront le 16 février prochain pour élire leur président. Entre le sortant Muhammadu Buhari et son principal challenger l’ancien Vice-président Atiku Abubakar, le jeu est ouvert.
La réélection du président Buhari n’est pas acquise. Des sondages réalisés par des agences nigérianes donnent l’un et l’autre en position de gagner le scrutin. Les accusations en tous genres fusent dans les deux camps pour essayer de s’attirer les faveurs de l’électorat.
Atiku Abubakar, ancien vice-président pendant huit ans (1999-2007), connaît bien les rouages de la politique nigériane et veut se placer comme le candidat favori du secteur privé et des jeunes pour remporter le scrutin du 16 février prochain face au président sortant. Il est accusé néanmoins de faire partie des dirigeants nigérians « les plus corrompus ».
Muahammadu Buhari a perdu le soutien de plusieurs cadres de son parti l’APC qui ont rejoint l’opposition du PDP. Mais il continue à jouir du soutien de plusieurs gouverneurs dont celui de Lagos, la pus grande agglomération et l’état le plus peuplé.
Il faut noter que les deux candidats sont issus du Nord du Nigéria. L’élection va donc se jouer sur la personnalité de chaque candidat mais aussi sur la qualité des propositions. La Commisson Electorale nigériane est réputée indépendante, mais l’une et l’autre partie essayera de l’influencer. La société civile va déployer des observateurs citoyens dans l’ensemble du pays.
Joséphine Bawa
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