Vodacom, Airtel, Africell et Orange RDC étaient face au tribunal de commerce le 22 janvier pour un contentieux qui les oppose aux consommateurs congolais.
Ces derniers, représentés par le collectif d’avocats des voix des opprimés et l’Union des consommateurs du Congo, ont porté plainte le 3 janvier 2019 contre les sociétés télécoms pour interruption de l’accès à Internet du 31 décembre 2018 au 20 janvier 2019.
La coupure de l’Internet, elle est survenue le jour de l’élection présidentielle dans le pays. La connectivité n’est revenue que 20 jours plus tard.
Pour les abonnés des différentes sociétés télécoms, le collectif d’avocats et l’Union des consommateurs du Congo réclament un dédommagement d’environ mille dollars US pour chaque jour passé sans Internet. Le représentant des consommateurs souligne que cette coupure du service a été à l’origine de pertes financières dans divers secteurs de l’économie nationale.
Pour les opérateurs télécoms, la défense présentée devant le juge est la même : la coupure découle d’une injonction des autorités congolaises. Une défense que rejette Me Hervé Diakese du collectif d’avocats.
Selon lui, «il existe un contrat qui lie ces sociétés télécoms à leurs clients. Et ce contrat a été violé unilatéralement (…) Elles n’ont pas raison de se cacher derrière les injonctions reçues d’une quelconque institution ou ministère pour rompre unilatéralement le contrat de service avec leurs abonnés ».
L’affaire a été renvoyée au 19 février 2019.
Le Temps avec AFP
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