Le Zimbabwe fait l’expérience de la télémédecine. Les zones rurales sont priorisées et douze formations sanitaires sont mobilisées.
Afin d’améliorer la couverture des zones rurales en services de santé de qualité, le gouvernement du Zimbabwe teste actuellement un projet national de télémédecine. Douze formations sanitaires sont mobilisées. Il s’agit des cliniques de Mt Mellaray, de Nyafaro, de Ngorima, de Nyahode, de Nyanyadzi, de Chakohwa, d’Avila, de Fombe, de Nyatate, de Muchadziya, de Tombo et de Chimanimani qui ont été reliées aux hôpitaux de district de la mission de Nyanga et Mutambara et aux hôpitaux de référence de Mutare et Parirenyatwa.
D’après le ministère des Technologies de l’information et de la communication et de la cybersécurité, le projet national de télémédecine est financé conjointement par le Fonds de service universel géré par l’Autorité de réglementation des postes et télécommunications du Zimbabwe (POTRAZ) – auquel contribuent les opérateurs de télécoms à hauteur de 3% de leur revenu annuel – et l’Union internationale des télécommunications (UIT). Sa réalisation leur incombe, ainsi qu’au régulateur télécoms et au ministère de la Santé et de la Protection de l’enfance.
Le projet national de télémédecine en expérimentation est une ambition de la stratégie nationale de santé du Zimbabwe (2016-2020) qui vise une couverture universelle de la population en services de santé de qualité afin de réduire l’impact des maladies transmissibles et non transmissibles sur le développement du pays.
Au Zimbabwe, il faut encore parcourir de longues distances pour avoir accès à un médecin spécialisé. Avec la télémédecine, cette distance ne sera plus un problème.
Le Temps avec Agence Ecofin
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire