Brièvement interpellés dans la nuit du 12 au 13 octobre, les quatre activistes du Mouvement Africans Rising en mission au Togo, ont pu quitter le pays.
C’est Amnesty International qui donne l’information indiquant que les quatre personnes ont été interrogées pendant plusieurs heures dans les locaux de la police judiciaire sur la nature de leurs activités au Togo.
D’après Amnesty International, l’interrogatoire s’est déroulé sans la présence de leur avocat. Toutefois, aucune charge n’a été retenue contre ces activistes pro-démocratie.
Par ailleurs, d’après Amnesty, sans qu’elle ne présente un mandat, la police a perquisitionné les chambres d’hôtel des quatre activistes avant de confisquer leur matériel informatique, leurs listes de présence et leurs passeports. Ces derniers n’étaient d’ailleurs pas présents lors des fouilles. Libérés au matin du 13 octobre, ils ont été empêchés de quitter le territoire togolais sans autorisation.
Finalement, autorisation leur a été donnée de repartir chez eux le 17 octobre après restitution de leur matériel informatique et de leurs passeports.
Ces interpellations sont intervenues au moment où la situation socio politique du Togo est dominée par des mouvements de contestation du régime en place à Lomé. Les quatre activistes ont quitté le pays à la veille d’un nouvel appel de l’opposition à manifester pendant deux jours dans les grandes villes du pays. Le gouvernement s’est opposé à cette marche. Les forces de l’ordre et de sécurité ont procédé au quadrillage des lieux de départ des manifestations et à la dispersion des manifestants.
Source: Amnesty International
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