81 écoles privées camerounaises ont été fermées dans le pays pour cause d’activités clandestines et des infrastructures en très mauvais état. C’est courant.
Le ministre des enseignements secondaires a signé un arrêté au titre de l’année scolaire 2017-2018, fermant 81 établissements scolaires clandestins de l’enseignement secondaire privé. Selon l’arrêté, ces collèges privés sont fermés entre autres pour : » absence d’arrêté de création, d’ouverture d’établissement scolaire, cohabitation avec une école primaire, manque de titre de propriété, local d’habitation transformé en salle de classe, locaux à proximité de la voie ferrée, superficie insuffisante, infrastructures en très mauvais état « .
C’est la région du Littoral dont Douala est le chef-lieu, qui bat le record des établissements scolaires clandestins, relevant de l’enseignement privé laïc.
Quelques-uns avaient déjà fait l’objet d’un arrêté de fermeture, mais ont continué à fonctionner, peut-on lire dans le document publié à cet effet.
Pour l’année scolaire 2017-2018, 34 collèges privés laïcs ne devront pas fonctionner dans cette région du Cameroun, sauf en cas de conformité à la réglementation en vigueur.
La région du Centre, siège des institutions au Cameroun, arrive au second rang avec 28 établissements scolaires clandestins.
A Yaoundé, capitale politique, onze structures scolaires sont concernées par la décision de fermeture.
Au Cameroun, et notamment dans les grandes métropoles, les établissements scolaires privés ont le vent en poupe. Ils fonctionnent dans un contexte de pauvreté ambiante.
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