Les services de sauvetage après un crash sont souvent inefficaces en Afrique. Solution envisagée : allègement des formalités aux frontières entre Etats.
Une conférence de haut-niveau sur l’amélioration de la fourniture des Services de Recherches et Sauvetage (SAR) en Afrique se déroule du 10 au 12 avril à Lomé. Elle est organisée par la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC) sous l’égide de la Commission de l’Union Africaine (CUA) et et l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).
La conférence conduit des réflexions amenant à sensibiliser les décideurs dans les États africains sur la nécessité de maintenir des services SAR efficaces. Elle servira de forum pour susciter une prise de conscience et obtenir un engagement des États à mettre en œuvre les normes et pratiques recommandées (SARP), soutenir l’organisation des SAR du plan régional de mise en œuvre complet pour la sécurité de l’aviation en Afrique.
La rencontre doit aboutir à l’adoption d’une Déclaration pour l’amélioration de la fourniture des services SAR en Afrique, parvenir à assister les États membres de la commission dans la mise en œuvre au niveau national d’un plan, d’une législation, d’une réglementation et de manuels sur les services SAR. Les meilleures expériences seront partagées au cours de la rencontre.
A l’ouverture de la conférence, ce lundi 10 avril, le ministre togolais des Infrastructures et des Transports, Nisao Gnofam a relevé que les services SAR mis en place dans la plupart des Etats africains sont loin d’être efficaces. Il est donc souhaité qu’entre Etats africains existe une chaîne solidaire pour coordonner et mutualiser afin d’accélérer et renforcer les services de sauvetage.
Le Temps avec CAFAC
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire