La Présidente de la CPI a réitéré au président ougandais Yoweri Museveni, l’engagement de la Cour d’être à l’écoute des préoccupations de l’Ouganda.
Le 1er mars 2017, la Présidente de la Cour pénale internationale (CPI), la juge Silvia Fernández de Gurmendi, qui effectuait une visite officielle en Ouganda, a rencontré le président Yoweri Kaguta Museveni à la Maison d’Etat d’Entebbe.
La Présidente de la CPI a tenu des discussions bilatérales avec M. Yoweri Museveni et a réitéré l’engagement de la Cour d’être à l’écoute des préoccupations soulevées par l’Ouganda. Elle a souligné la volonté de la Cour de continuer à dialoguer avec les États parties au sujet de l’amélioration de ses méthodes de travail.
La Présidente Fernández a exprimé sa reconnaissance pour le rôle historique joué par l’Ouganda concernant la CPI et a remercié le Président Museveni de la coopération de son Gouvernement avec la Cour. Elle a déclaré que « la coopération et le soutien de l’Ouganda aux opérations de la Cour sont et resteront essentiels à la mise en œuvre du mandat de la Cour ».
Projet d’assistance aux victimes de crimes de guerre
La Présidente Fernández effectuait une visite officielle d’une semaine en Ouganda où elle rendait notamment visite à des projets d’assistance aux victimes soutenus par le FPV, un organe indépendant associé à la Cour.
Bien que le FPV soit distinct de la Cour, il a été créé au sein du système du Statut de Rome. Le Fonds a pour mission d’appuyer et de mettre en œuvre des programmes qui prennent en charge les préjudices découlant de crimes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre relevant de la compétence de la CPI. Pour y parvenir, le Fonds a été investi d’un double mandat : exécuter les ordonnances de réparation rendues par la Cour puis offrir une assistance à travers un soutien physique, psychologique et matériel aux victimes et à leur famille.
L’Ouganda est en proie à un mouvement dit de l’Armée de résistance du seigneur (ARS) auteure de nombreuses atrocités contre les populations civiles. Bien qu’en phase résiduelle, ce mouvement demeure dangereux pour les populations. Plusieurs de ses responsables sont poursuivis par la CPI.
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