Le périmètre de l’ancienne cité du peuple Ewé de Notsè, Agbogbo sera réhabilité afin que les vestiges du peuple éwé puissent être pérennisés. Travaux lancés
Déjà en en phase très avancée de fissure et de morceaux à terre, la muraille Agogbo de Notsè perdra les fondamentaux ayant constitué les bases à la construction du site sous initiative du roi Agokoli.
La Cellule d’Appui aux Initiatives de Développement (CAID/Afrique) et la Banque Mondiale associeront leurs actions pour l’entretien et la reconstruction du site de la muraille. Environ 31 millions CFA seront consentis pour cette première phase. Les phases suivantes dont la protection de l’environnement (entretien de l’ancienne plantation de la forêt sacrée du périmètre), réhabilitation du tracé de la muraille, celle de la promotion de la culture du peuple Ewé et du tourisme dans la localité et enfin la phase de la fourniture de l’eau potable aux visiteurs du site mobiliseront un autre budget.
La muraille Agbogbo avait une histoire
La muraille Agbogbo est intimement liée à l’histoire des peuples Ewé. Son périmètre était estimé à 14,5 km sur une superficie de 1470 hectares et le sommet du mur à 4 mètres avec 3 mètres d’épaisseur, énorme pour un mur dont on raconte vaguement constituée de terre pétrie de sang humain et sa rigidité du fait des tessons de vers. Les sources archéologiques et orales précisent que la cité de Notsè comportait deux murailles, une petite « Agbogbovi » dédiée aux privilégiés et proches du roi et une grande « Agbogbo » qui entourait le royaume englobant les secteurs habités et les champs. En 1981, des fouilles ont permis de mettre à jour l’enceinte de la cité de Notse. Les vestiges connus remontent aux XIème et /XIIème siècles. La réhabilitation de ce dispositif pourra faire de Notsè, une destination touristique quoique les matériaux de réalisation pourrait ne pas résister au temps.
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