Tenke Fungurume Mining conteste la décision du Tribunal de commerce de Lubumbashi qui a décidé de remplacer la direction de TFM par un administrateur provisoire. La société entend utiliser tous les recours et moyens légaux pour faire valoir ses droits, dans l’intérêt à la fois de ses actionnaires et de toutes les autres parties prenantes.
«TFM considère que la procédure a été entachée d’irrégularités et a saisi l’Inspecteur Général des Services Judiciaires et Pénitentiaires, lequel a suspendu l’exécution de l’Ordonnance du Tribunal de Commerce de Lubumbashi », selon un communiqué. Aucun Administrateur Provisoire n’a donc pu régulièrement prendre ses fonctions.
Le Conseil d’Administration et la direction de TFM continuent donc à « assumer pleinement leurs responsabilités dans l’intérêt de leurs différentes parties prenantes et à exercer leurs responsabilités pour la conduite de toutes les activités minières.
La récente cession de TFM à une entreprise chinoise, China Molybdenum pour 2,65 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) par l’américaine Freeport-McMoRan, actionnaire majoritaire, est à l’origine de la décision du tribunal. Les autorités congolaises et la Gécamines, actionnaire étatique à 20 à 20% de TFM contestent la revente.
Première mine de cuivre de la République démocratique du Congo, TFM abrite le complexe de cuivre et de cobalt le plus moderne du pays. En 2015, le site a produit 204 000 tonnes de cuivre et 16 000 tonnes de cobalt. Il s’agit donc d’un actif de premier plan pour la région et pour l’ensemble de la République démocratique du Congo.
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