« Quelles actions pour permettre de renforcer la réconciliation entre les forces de l’ordre et de sécurité et la population de façon à prévenir les affrontements lors des manifestations politiques ou sociales ? ». C’est ce thème qui a fait objet de débat pour le mouvement Ton de la jeunesse patriotique (TJP) à l’occasion de la Journée internationale de la non violence célébrée chaque 2 octobre. C’est en présence des acteurs de défenses des droits de l’Homme et la presse.
A cette rencontre, le TJP est revenu sur les deux (2) élèves « abattus à balles réelles par des corps habillés » lors des manifestations organisées par la Synergie des travailleurs du Togo (STT) en 2013 à Dapaong, le cas des 20 blessés dont trois (3) graves du côté des forces de l’ordre dans les manifestations des élèves à Gléi et la mort de six (6) personnes à Mango dans la manifestation des populations en novembre 2015 contre le projet de protection de flore. L’opération entonnoir dans la lutte contre la vente des carburants frelatés et la récente manifestation entre forces de l’ordre et de sécurité et populations de Glidji lors de la prise de la pierre sacrée ont été également passées en revue par les membres du TJP.
Pour éviter ces bras de fer qui aboutissent à des pertes en vies humaines, le TJP recommande à ce que les corps habillés encadrent et gèrent les différentes manifestations comme des pères de famille. « Il serait mieux qu’il y aient des rencontres régulières entre l’armée et la classe politique dans son ensemble pour arriver à une réconciliation », propose le Président du TJP Eklo Nukunu.
Joseph Ahodo
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