Le président burundais est encore à l’étape d’accusation de ses opposants d’atteinte à la sureté de l’Etat. Chaque jour il en fabrique pour se dédouaner de ses pratiques dérivantes. Non satisfait de s’être ‘’bunkérisé’’ dans son palais, il a la trouille des activités quotidiennes de ses concitoyens. Pierre N’kurunziza vient d’ordonner l’arrestation d’un leader de l’opposition pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”.
C’est le chef d’un parti d’opposition, Gervais Niyongabo, qui a été arrêté ce mercredi à Makamba, au sud du pays, pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”.
Niyongabo, président de Fedes-Sangira, et membre du Cnared, la principale coalition d’opposition au Burundi, a été arrêté pour “participation” à des “bandes armées” et “atteinte à la sûreté de l’Etat”, a annoncé le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, sur son compte Twitter.
L’opposant, l’un des rares à encore résider au Burundi, est détenu à Bujumbura par le Service national de renseignement (SNR), qui dépend directement du président Pierre Nkurunziza, a précisé M. Nkurikiye.
Le SNR est accusé par de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme de recourir à la torture contre les opposants présumés.
Le pouvoir burundais accuse le Cnared, une coalition représentant la quasi-totalité des partis d’opposition burundais, d’être lié à une tentative de coup d’Etat en mai 2015 et aux violences qui frappent le pays depuis lors.
Nkurikiye a précisé dans un autre tweet que depuis deux semaines “8 policiers et 15 militaires” avaient été arrêtés pour “atteinte à la sûreté de l’État”.
Le Temps avec AFP
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