En l’espace de deux semaines des élevages de porcs ont été détruits dans la région centrale du Togo. De nouveau le ministère en charge de l’Elevage a procédé le 16 août à Sokodé, à l’indemnisation des propriétaires de porcs atteints de la peste porcine africaine dans les cantons de Kpangalam, komah et leur banlieue ouest. Si jusque là les opérations se snont confinés dans les cantons éloignés de la ville, cette fois-ci c’est la commune de Sokodé qui est emprise à la peste. L’opération visait à permettre aux éleveurs de reconstituer leur cheptel de porcs, suite à la peste porcine africaine déclenchée dans le milieu le 12 août dernier. L’équipe d’indemnisation, conduite par le directeur national de l’Elevage, le docteur vétérinaire Batawi Komla s’est basée sur les normes réglementaires de l’organisation de la santé animale pour indemniser les propriétaires des foyers détruits.
Les éleveurs de la race locale ont bénéficié pour chaque porc adulte 10 000 FCFA et 2 000 pour le porcin. Les propriétaires de porcs de race ont perçu 20 000 francs pour l’adulte et 5 000 pour le porcin. 332 porcs ont été abattus dans les porcheries de 25 éleveurs. L’opération consistait à l’abattage et l’incinération des porcs, leur transport vers les fosses d’incinération et les indemnisations.
Les règles d’hygiène tiennent autour des mesures de mise en quarantaine des zones avoisinant les deux foyers de contamination dont Kpangalam et Komah. Le Togo dit être le seul dans la sous-région ouest africaine qui dispose d’une ligne budgétaire qui permet d’arrêter la propagation de la peste. Il est encouragé que les éleveurs de porcs de Sokodé et ses environs reconstituent rapidement leur cheptel mais dans un milieu majoritairement musulman où le porc est « haram », comment peut-on allier activité économique et tolérance autour d’un animal interdit et tabou ?
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