Les conséquences politiques issues des élections municipales en Afrique du Sud bouleversent les habitudes des populations des différentes villes du pays. Les mairies des grandes villes du pays, depuis une vingtaine d’années aux mains du parti ANC au pouvoir, tentent de changer de mains. Cela tourmente l’ANC et son président, Jacob Zuma.
Solly Msimanga, candidat de l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition en Afrique du Sud, a été élu à la tête de la mairie de Tshwane qui englobe la capitale Pretoria, perdue par l’ANC pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 1994. Solly a été candidat unique puisque majoritaire au conseil Municipal. La DA avait obtenu 93 sièges (sur 214) aux élections municipales du 3 août, contre 89 au Congrès National Africain (ANC) et 25 pour les Combattants pour la liberté économique (EFF) qui se retrouvait en position de faiseur de roi. Mercredi, l’EFF de Julius Malema avait annoncé qu’elle voterait pour le candidat de la DA à Tshwane. L’ANC n’a donc pas présenté de candidat, hier vendredi, le scrutin étant mathématiquement perdu d’avance.
C’est la première fois depuis l’avènement de la démocratie à la fin de la dictature raciste de l’apartheid que la capitale sud-africaine n’est pas dirigée par un maire de l’ANC.
Le parti de Nelson Mandela a essuyé un revers historique lors de ces élections municipales, en enregistrant le score le plus bas de son histoire au niveau national, avec moins de 54% des voix. A la suite de ces élections, il ne possède la majorité absolue que dans une seule des six plus grandes métropoles du pays, Durban (sud). Le Temps avec AFP
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