Avec la Banque Mondiale le ministère des Mines et de l’Energie démarre son Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) qui prévoit la rationalisation des principales structures institutionnelles du secteur des industries extractives afin de renforcer leurs efficiences et recevabilités de manière à garantir une gestion plus efficace du secteur. Pour le ministère il faudrait envisager une meilleure gestion des aspects environnementaux, du développement social et économique découlant des activités du secteur. Les structures étatiques seront accompagnées à surmonter les défis associés à la contraction du marché.
Il est entrevu un audit environnemental à la Société Nationale des Phosphates du Togo (SNPT) afin de faire l’état des lieux et établir un dialogue entre les communautés affectées et l’administration nationale. Le projet appuiera la redynamisation de l’exploitation efficiente des nouvelles ressources telles que les phosphates, le marbre, le fer ainsi que d’autres ressources minières.
Le financement de la Banque Mondiale intervient à un moment où les relations entre l’administration et les communautés propriétaires des terres exploitées sont dans une phase parsemée d’incompréhensions et de litiges.
Le représentant résident par intérim de la Banque Mondiale au Togo, M. Godwill Tangue a souhaité que les activités du projet contribuent à attirer davantage d’investisseurs, à augmenter la connaissance géologique des ressources souterraines du Togo, à travers des données géologiques et la dissémination des résultats par voie électronique et autres moyens de production. Il a émis le vœu que les retombées financières du secteur extractif profitent davantage aux différentes couches sociales.
Le Temps avec Atop
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