La haute autorité du pays se conscientise des nouveaux enjeux liés à la sécurité régionale. Elle estime que le risque du terrorisme n’est pas exclu au regard des actes de banditisme, de braquage, de vols à mains armées et de l’instrumentalisation de la religion à des fins terroristes au niveau des centres urbains et ruraux. C’est un défi à relever et il importe que la lutte soit une mobilisation et une synergie d’action permanentes de la part de tous les acteurs et en particulier les comités préfectoraux de Lutte contre la Prolifération, la Circulation et le Trafic Illicites des Armes Légères et de Petit calibre. Ces comités qui ont un rôle décisif dans la sensibilisation et l’éveil de consciences et la citoyenneté préventive des conflits potentiels. Le colonel Nadjombé, responsable de la commission nationale de cette lutte (CNLPAL) le disait ainsi lors d’un atelier tenu à Kara les 18 et 19 mai.
Il s’agissait pour lui d’accroître les connaissances des comités des régions du septentrion sur les nouveaux enjeux de lutte contre la prolifération illicite des armes et les nouvelles formes de criminalité afin de fédérer la lutte continue contre le fléau du terrorisme au plan national.
Les organisateurs sont partis du constat que de nombreux conflits actuels en Afrique ont pour origine l’usage illicite des ALPC et ces conflits mettent en péril la paix et la sécurité, gages de développement harmonieux et durable dans un pays.
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